Après bien des vicissitudes, le centre spirituel et culturel orthodoxe russe sur le Quai Branly à Paris vient d’être inauguré.
En 2010, la Fédération de Russie avait racheté à la France le bâtiment d’après-guerre, siège de Météo France, pour y construire une cathédrale orthodoxe. Mais en 2012, Bertrand Delanoë, à l’époque maire de Paris, s’était opposé au projet au motif que « son architecture de pastiche relève d’une ostentation tout à fait inadaptée au site ». L’architecte Jean-Michel Wilmotte, second du concours remporté par Manuel Yanowsky, avait alors repris le projet. Il en résulte un ensemble de bâtiments qui donnent une fâcheuse impression de blockhaus. Car, déjà coincée sur une mince bande de terrain, bordé par trois avenues et le Palais de l’Alma, la cathédrale est encadrée par trois bâtiments de même hauteur et de même parement qui alourdissent la perspective. Les façades des quatre édifices sont recouvertes d’un lit de pierres horizontales (de bourgogne), « 71 profils différents de haut en bas, ce n’est pas du papier peint », a expliqué l’architecte pendant la conférence. L’or qui habille les cinq bulbes de la cathédrale a été rendu mat afin de ne pas trop dissoner dans le paysage. L’intérieure de la cathédrale est encore vide et d’un blanc immaculé, tandis que les autres bâtiments n’ont pas été ouverts à la visite
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Inauguration du centre spirituel et culturel orthodoxe russe
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°466 du 28 octobre 2016, avec le titre suivant : Inauguration du centre spirituel et culturel orthodoxe russe