Il est né, a étudié, vit et travaille à Marrakech entre atelier et école. À 31 ans, Hicham Benohoud est un artiste représentatif de la nouvelle génération. Il a d’abord dessiné puis peint des nus féminins hyperréalistes. Depuis, la photographie est son médium et les enfants de sa classe d’arts plastiques ses seuls modèles. Leurs photos d’identité sont plongées dans l’acide – torturées – puis plastifiées et exposées comme tout récemment à la Fondation Actua ou au couvent des Cordeliers à Paris (L’Œil n°508). « Lorsque je peignais des portraits hyperréalistes, je croyais que c’était une fin en soi. Depuis dix ans j’ai choisi d’exprimer notre douleur en prenant des portraits de mes élèves. Ils sont mon reflet, mon autoportrait. » Puis Hicham les met en scène. « Les élèves ne doivent pas intervenir mais subir, comme moi je subis le monde, la vie. Sans être offensif », raconte-t-il quelques jours avant de quitter son fief de Marrakech pour une résidence d’artistes à Marseille. Un tournant dans sa quête de « l’identité ».
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Hicham Benohoud en quête d’identité
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°510 du 1 octobre 1999, avec le titre suivant : Hicham Benohoud en quête d’identité