S’il n’est pas toujours facile d’être le fils d’un antiquaire de renom, Hervé Aaron en a bien réussi le passage. Diplômé d’une maîtrise de gestion à l’université de Dauphine et d’une licence d’histoire de l’art, il entre dans le métier la tête pleine.
Il fait ses armes outre-Atlantique où il monte l’antenne new-yorkaise de la galerie. Retour à la maison mère parisienne dix-neuf années plus tard pour reprendre le flambeau paternel.
Autant le père peut être autoritaire, autant le fils est affable, posé et consensuel. Jugé trop souple, pas assez belliqueux, il passe même pour un velléitaire auprès de certains confrères du Syndicat national des antiquaires (SNA) où règne l’esprit « grande gueule ». Mais derrière une façade de gentil nounours, Hervé fait montre d’une volonté et d’une intelligence qui inspire confiance et écoute.
À la galerie, il maintient le cap, délègue les compétences à ses collaborateurs, éduque et capte une nouvelle clientèle russe en mobilier xviiie. Parallèlement, il renforce les secteurs tableaux et dessins. Il s’impose durablement comme président du salon du dessin, événement intimiste devenu en quelques années une véritable institution. Passionné de chasse et collectionneur de minéraux, l’antiquaire affairé n’aime pas rentrer trop tard à la maison, pour profiter de ses deux enfants en bon père attentionné.
1951 - Naissance d’Hervé Aaron.
Depuis 1976 - P.-d.g. de la société Didier Aaron Incorporated (New York).
1988-1992 - Membre du International Business Comitee du Metropolitan Museum (New York) accordant une aide financière aux programmes culturels et aux expositions temporaires.
1999-2004 - Vice-président du Syndicat national des antiquaires (SNA).
Depuis 1999 - Président du directoire de Didier Aaron & Cie (Paris).
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Hervé Aaron, la crème des antiquaires, made in New York
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°600 du 1 mars 2008, avec le titre suivant : Hervé Aaron, la crème des antiquaires, made in New York