Difficile de ne pas être séduit par Guy Pieters. Le galeriste belge, poids lourd de la profession, vient de s’installer à Paris, avenue Matignon, et l’on comprend dès la première minute de l’entretien pourquoi tant d’artistes et de collectionneurs lui font confiance.
Jovial, truculent et modeste, Pieters suscite immédiatement la sympathie et affiche une énergie à déplacer les montagnes.
À 20 ans, il ouvre sa première galerie dans son village natal de Sint-Martens-Latem et y expose des peintres régionaux post-impressionnistes. À 28 ans, il rencontre Linda et Arman. La première devient sa femme et son inspiratrice, le second lui ouvre les portes des Nouveaux Réalistes, point de départ de son irrésistible ascension professionnelle : deux galeries en Belgique, une à Saint-Paul-de-Vence et, maintenant, une à Paris, quatre cents collectionneurs devenus des amis, un chiffre d’affaires de cent millions d’euros.
« Ma vie est un conte de fées », dit-il dans un grand éclat de rire, même si des drames familiaux l’ont meurtri. Il s’investit totalement pour ses artistes et se ressource à leur contact dans leur atelier.
En mai, il dédie tout l’espace parisien à Robert Combas en qui il voit l’un des plus grands peintres de sa génération.
1953
Naissance
en Belgique flamande.
1971
Publie un livre
sur les artistes
de son village.
1983
Première exposition Arman
à Knokke-le-Zoute.
2000
Ouvre la galerie de Saint-Paul-
de-Vence.
2010
S’installe avenue Matignon, à Paris.
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Guy Pieters - The new kid in town
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°624 du 1 mai 2010, avec le titre suivant : Guy Pieters - The new kid in town