Nouveau retard pour la réouverture du Musée Guimet. Annoncée pour le printemps de cette année, puis pour le 15 octobre, elle se ferait au plus tôt le 8 décembre.
PARIS - Le Musée Guimet serait-il le théâtre d’une nouvelle pièce de Courteline ? Le profane a du mal à croire que la rénovation de la présentation de l’une des plus belles collections d’arts asiatiques au monde s’enlise dans les méandres de l’administration. Et pourtant… Les architectes Henri et Bruno Gaudin ont achevé leur travail il y a trois mois, tout est prêt pour accueillir les œuvres. Mais des retards pris dans le lancement des appels d’offres pour trois “lots” – le réaménagement, le soclage et l’installation des vitrines – bloquent l’opération. “C’est la belle au bois dormant”, se désole le directeur du Musée, Jean-François Jarrige. Contrairement au Louvre ou au futur Musée des arts premiers qui ont pu créer leurs propres établissements publics, Guimet a dû passer par le Service national des travaux (SNT) qui gère toutes les opérations du ministère de la Culture. La structure du SNT était-elle inadaptée à un tel chantier ou a-t-il fait preuve d’incompétence ? Les parties prenantes se renvoient la balle. Ce nouveau retard a provoqué une colère à l’Élysée, car Jacques Chirac, grand amateur d’arts d’Extrême-Orient, souhaitait inaugurer “son” musée avant le sommet Europe-Asie du 20 octobre à Séoul.
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Guimet s’enlise
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°108 du 30 juin 2000, avec le titre suivant : Guimet s’enlise