Déboutés en première instance de leur demande en réparation, les « inventeurs » de la grotte Chauvet, où se trouvent les plus anciennes peintures rupestres au monde, attendaient de la Cour d’appel de Lyon qu’elle reconnaisse leur préjudice moral.
Le 16 février, trois fonctionnaires du ministère de la Culture comparaissaient devant la juridiction lyonnaise pour avoir confectionné ou utilisé un document antidaté ayant servi à contester aux inventeurs de la grotte le droit d’exploiter commercialement leurs images. Deux d’entre eux avaient été condamnés en juin dernier pour faux en écriture publique et usage de faux. La veille de cette audience, un accord était intervenu entre le ministère et les trois découvreurs de la grotte : « Un travail important de médiation a permis de rétablir les inventeurs dans leurs droits concernant un élément du patrimoine mondial de l’Humanité et d’ouvrir la possibilité d’offrir au public la jouissance de cette découverte en accord avec des collectivités territoriales », a ajouté Me Jean Martin, avocat du ministère. Christian Hillaire, l’un des découvreurs, a confirmé qu’un accord « encore inachevé et à parfaire » avait été passé, sans toutefois en dévoiler la teneur exacte.
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Grotte Chauvet, suite
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°100 du 3 mars 2000, avec le titre suivant : Grotte Chauvet, suite