GLASGOW / ROYAUME-UNI
Les musées écossais emboîtent le pas à d’autres institutions qui ont fait de même avec ces objets volés au Nigéria.
Après le Metropolitan Museum of Art, le Musée du Quai Branly – Jacques Chirac et la Smithsonian Institution, Glasgow va rendre au Nigeria ses dix-sept « bronzes du Bénin ». L’Allemagne s’apprête à en faire autant.
Ces « bronzes » – en réalité sous cette appellation sont également réunis des objets en bois et en ivoire – ont été fabriqués entre les XVIe et XVIIIe siècles au royaume du Bénin, l’actuel Nigeria. Dispersés entre deux des musées de Glasgow, le Kelvingrove Art Gallery and Museum et le Glasgow Museum Resource Center, ces œuvres appartiennent à un vaste ensemble d’objets volés au Royaume du Bénin en 1897 lors d’une expédition britannique.
« Ces "bronzes" font partie de la culture vivante du Bénin et seront à nouveaux exposés là-bas », indique David McDonald, vice-président de Glasgow Life, qui supervise les services culturels de la ville de Glasgow. Ils devraient trouver place au Musée d’art africain d’Edo en construction dans la ville de Bénin (au Nigeria).
Le conseil municipal de Glasgow a également voté la restitution de biens volés en Inde et en Amérique du Nord à la fin du XIXe siècle. Une épée de cérémonie indienne et six fragments d’un temple hindous seront rendus à l’Inde. Vingt-cinq objets ayant appartenu aux Lakotas, une tribu autochtone américaine du groupe sioux vont être remis à leurs descendants.
« Le retour de ces objets à leurs propriétaires représente le plus grand rapatriement d’objets culturels de l’histoire de l’Écosse », rapporte Duncan Dornan, le responsable des musées de la ville de Glasgow.
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Glasgow va rendre au Nigeria ses « bronzes » du Bénin
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