Giorgio Salvai : antiquaire d’un genre nouveau

Par Marie Maertens · L'ŒIL

Le 1 novembre 2005 - 170 mots

Enfant déjà, Giorgio Salvai modifiait constamment la décoration de la maison familiale, laissant libre cours à sa « passion », un mot dont il ponctue largement son discours. Italien d’origine, il fait ses classes à Turin où il débute par la brocante puis parfait sa formation chez un antiquaire qui le tempère quelque peu, car Giorgio Salvai avoue être un rêveur. À présent installé quai Voltaire, il raconte, avec son accent irrésistible, ses dernières trouvailles de mobilier italien des XVII et XVIIIe siècles. C’est l’un des rares antiquaires à exercer une activité de décorateur à part entière et à remeubler des appartements ou châteaux, où il mêle aussi bien l’ancien au moderne. Il a également conservé son showroom de Cannes, un vrai palais baroque où il remarque que la plupart des clients viennent avec une idée en tête et repartent avec un meuble totalement différent.
À quarante-six ans, Giorgio Salvai impose progressivement son métier et son goût pour l’extravagance, auquel il ajoute un accueil chaleureux, plutôt rare dans le métier.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°574 du 1 novembre 2005, avec le titre suivant : Giorgio Salvai : antiquaire d’un genre nouveau

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