Il s’en passe des choses à Saint-Germain-des-Prés, non seulement des événements mondains mais aussi de véritables aggiornamentos. Le maire de Paris, Jean Tiberi a inauguré une place Sartre-Beauvoir, coincée entre Les Deux-Magots, le café où les deux écrivains avaient leurs habitudes, et la place Saint-Germain-des-Prés.
Pierre Bergé, cofondateur d’Yves Saint Laurent, s’insurge contre « les marchands du temple – Armani, Cartier, Lanvin, Dior, Vuitton » – qui « détruisent le quartier ». Dans l’éditorial du numéro 2 de la Gazette de Saint-Germain-des-Prés, il déplore l’attitude d’une municipalité « qui a décidé de se passer de dialogue ». « Nous allons demander des comptes, instruire des enquêtes », annonce-t-il. De fait, la Gazette instruit déjà le procès de l’opération immobilière de la place de Furstemberg, révèle que Ladurée va s’emparer des murs de feu l’antiquaire Madeleine Castaing. Le macaron succède au Napoléon III... Une centaine de galeries du quartier vont une nouvelle fois allier leurs forces pour un vernissage commun le 25 mai, et pour une journée portes ouvertes le dimanche 28, avec cette fois la complicité d’Hippolyte Romain.
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Germanogratin
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°104 du 28 avril 2000, avec le titre suivant : Germanogratin