« Tous les arts, tous les pays, tous les temps. » Avec cette formule, Georges Bernier a fait de L‘Œil une revue d‘exception. Proche des surréalistes, Bernier est l‘ami de Breton, Ernst, Miró, Picasso ou Alberto Giacometti. De 1955 à 1972, il a partagé ses coups de cœurs avec ses collaborateurs et ses lecteurs, publié des sujets originaux, redécouvert des artistes (Simon Vouet, Laurent de La Hyre, Hans Baldung Grien). Les grands débats architecturaux des années soixante-soixante-dix et le design contemporain, sous l‘influence d‘Isabelle Hébey ou de David Hicks, voisinent avec les premières études sur l‘École de Fontainebleau ou les collections princières. Dès l‘origine, on retrouve Brassaï, Robert Doisneau, Inge Morath, Ugo Mulas ou Marc Lavrillier derrière l‘objectif. Pour l‘art contemporain, la revue s‘attarde sur les artistes de la mouvance surréaliste ou de l‘École de Paris. Dans sa galerie L‘Œil, Bernier expose entre 1962 et 1973 les artistes qu‘il aime (Bernard Dufour, Saby) avant de rejoindre la galerie Wildenstein de Londres et de New York. Toutefois, voyageur infatigable, ancien collaborateur de la Voix de l‘Amérique et de la BBC, correspondant diplomatique du France Soir de l‘après-guerre, Georges Bernier a toujours aimé l‘édition. Il a publié, entre autres, L‘art et l‘argent chez Robert Laffont et La Revue blanche chez Jean-Claude Lattès.
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Georges Bernier, le créateur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°500 du 1 octobre 1998, avec le titre suivant : Georges Bernier, le créateur