Inventé dans l’Antiquité, redécouvert au Moyen Âge (le Portrait de Jean le Bon, vers le milieu du XIVe siècle) puis porté à des sommets par les peintres, nordiques ou italiens, de la Renaissance, le genre du portrait, longtemps considéré comme mineur, fut pourtant l’un des plus féconds de l’histoire de l’art. À travers une sélection de deux cents peintures, reproduites en pleine page ou sous forme de détails agrandis, l’historien de l’art Andreas Beyer en fait la démonstration. De l’Antiquité à nos jours, du Fayoum à Andy Warhol, il dresse un panorama clair et synthétique de l’histoire du portrait dans la peinture. Les plus grands chefs-d’œuvre du genre y figurent, tels le Portrait de jeune homme, dit Le Condottiere, par Antonello de Messine, L’Homme au turban rouge par Van Eyck, Jacopo Strada par Titien, le Pape Innocent X par Vélasquez ou l’affreuse Madame de Tournon immortalisée par Ingres. La part consacrée à la fin du XIXe et au XXe siècle est en revanche étonnamment pauvre, et ne présente aucune œuvre de Klimt, Toulouse-Lautrec, Bonnard, Vuillard, Van Dongen, Giacometti, Bacon ou Lucien Freud. Et un seul Matisse...
Andreas Beyer, L’Art du portrait, coll. “Les phares”?, éd. Citadelles et Mazenod, 274 p., 69 euros. ISBN 2-85088-188-0
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Galerie de portraits
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°171 du 16 mai 2003, avec le titre suivant : Galerie de portraits