Depuis sa nomination il y a deux ans, c’est lui le grand patron de la culture à l’Unesco. Né à Venise, diplômé d’architecture et d’urbanisme, professeur puis consultant dans le monde entier, il a été en charge de la sauvegarde de Venise et de l’organisation du jubilé de Rome en 2000 avant d’accéder au poste de directeur du Centre du patrimoine mondial de l’Unesco.
Après avoir occupé ce poste pendant dix ans, il est nommé directeur général adjoint pour la Culture en 2010. En plus d’assurer la protection de 936 sites culturels et naturels de la liste du patrimoine mondial, il est entre autres responsable de la protection du patrimoine en zone de conflits, de la protection du patrimoine mondial immatériel, de la diversité des expressions culturelles, et de la lutte contre le trafic illicite de biens. Des missions aussi nobles que vastes, pour lesquelles il est doté d’un budget de plus de 50 millions de dollars attribué par les 196 États-membres.
Parmi les projets, il évoque la protection des parcs naturels du Congo et la restauration des sites de Bamiyan et Jam en Afghanistan. C’est également lui et son équipe qui ont permis à la ville d’Axum (Éthiopie) de réinstaller son obélisque restitué par l’Italie, ou encore empêché la construction d’une tour de 406 mètres par Gazprom au cœur de Saint-Pétersbourg. À côté de ces projets, il œuvre pour donner à la culture un rôle dans le développement économique et compte bien faire entendre son point de vue le 20 juin à Rio, où est organisée la grande Conférence des Nations Unies pour le développement durable.
1950
Naissance à Venise.
2000
Directeur du Centre du patrimoine
mondial de l’Unesco jusqu’en 2012.
2012
Directeur général adjoint pour la
Culture à l’Unesco depuis 2010.
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Francesco Bandarin - Protecteur de la culture
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°647 du 1 juin 2012, avec le titre suivant : Francesco Bandarin - Protecteur de la culture