Avec une équipe de dix personnes et une cinquantaine de ventes par an à son actif, Me Ozenat n’a pas à rougir face à ses confrères de la capitale. Nommé récemment président de la Chambre des commissaires-priseurs de la région parisienne, il se dit, un sourire aux lèvres, « généraliste mais spécialiste ». Spécialiste de voitures de collection qu’il n’hésite pas à présenter au château de Fontainebleau, mais également spécialiste de peinture figurative du XXe siècle qu’il met deux fois par an au programme de ventes montées sous la bannière de la tradition française. Ce fils d’un poète martiniquais a, tout jeune, habité la maison du peintre Dunoyer de Segonzac, écrit sur Antoni Clavé, fait un passage à l’étude de Me Rheims, travaillé dans une galerie de l’avenue Matignon où exposaient Hélion ou Hajdu, repris du service chez Me Chochon. Depuis 1976, il fait retentir le son du marteau à Fontainebleau pour ses voitures et ses peintures même si « ce qui marche le mieux ici, c’est le XVIIIe bourgeois très classique ».
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Fontainebleau au marteau
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°524 du 1 mars 2001, avec le titre suivant : Fontainebleau au marteau