Sotheby’s et Christie’s auraient conclu ces dernières années des ententes sur le taux des commissions prélevées sur les acheteurs, ainsi que sur le calendrier des ventes. Après la justice américaine, la Commission des Communautés européennes devrait se saisir du dossier.
LONDRES - L’information révélée par le Financial Times, le 29 janvier, a été confirmée par Georgiana Gibbs, consultant pour le cabinet Bell Pottinger mandaté par Christie’s. En revanche, Sotheby’s a refusé de la commenter. Ces ententes porteraient sur le taux des commissions prélevées sur les acheteurs, mais aussi sur le calendrier des ventes. Christie’s a préféré coopérer avec le ministère américain de la Justice, en échange de l’immunité. Selon le F.T., ce dernier aurait lancé ses investigations durant l’été 1997, après la saisie de documents au siège des deux auctioneers. Ces accords seraient antérieurs au rachat de la maison par François Pinault, en 1998, et auraient été conclus au moment où Christopher Davidge était directeur général du groupe. Celui-ci a brusquement démissionné, fin décembre (lire p. 30). La Commission des Communautés européennes et un organisme public britannique antitrust ne devraient pas tarder à se saisir du dossier.
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Ententes cordiales
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°98 du 4 février 2000, avec le titre suivant : Ententes cordiales