Claude-Marie, Édouard, Guillaume… Descendants d’une lignée d’artistes peintres au nom de Dubufe, Emmanuel Bréon aurait pu leur emboîter le pas. Nenni !
Il a pris la tangente, celle de l’histoire de l’art et de la conservation. Pas tout de suite d’ailleurs, puisqu’il a tout d’abord tâté du droit avant de faire une maîtrise et un DEA évidemment consacré à ses aïeux.
Après vingt-cinq ans de bons et loyaux services à Boulogne-Billancourt où il a été directeur des musées municipaux, puis où il a créé successivement celui des Années 30, le musée-jardin Paul Landowski, l’Atelier Joseph Bernard et mis sur orbite le musée Paul Belmondo, il a été nommé en octobre 2008 à la tête du musée de l’Orangerie, à Paris. La cinquantaine avancée et réjouie, l’air bonhomme, il a notamment pour mission d’organiser le rattachement de cette institution au musée d’Orsay et d’y développer une programmation prospective qui en fasse valoir ses collections
.
Toute confiance peut lui être accordée car l’homme est d’esprit vif et ouvert. D’apparence parfois brouillonne, il est cependant très efficace à la tâche parce que rien ne l’intéresse plus que d’entreprendre. Les Nymphéas de Monet, la collection Walter-Guillaume : autant de sujets qui, s’ils ne lui étaient pas jusqu’alors familiers, ne tarderont pas à le devenir. Emmanuel Bréon descend d’une famille d’artistes ; pour sûr, il saura très vite trouver ses marques à l’Orangerie.
1956
Naissance.
1978
Licence de droit.
1982
DEA en histoire de l’art.
1988
Conservateur du patrimoine, directeur des musées de Boulogne-Billancourt.
1998
Ouvre le musée des Années 30.
2009
Directeur du musée de l’Orangerie depuis 2008. Exposition « Didier Paquignon. Tu rencontreras d’abord des sirènes », jusqu’au 27 juillet.
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Emmanuel Bréon
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°614 du 1 juin 2009, avec le titre suivant : Emmanuel Bréon