PARIS - La participation française à la Biennale d’architecture de Venise (15 juin-29 octobre) va « faire causer ».
Pour répondre au thème général « Moins d’esthétique, plus d’éthique », l’équipe choisie par un jury composé par l’Afaa (Association française d’action artistique, ministère des Affaires étrangères) a décidé de ne pas organiser d’exposition dans le Pavillon français mais d’affréter un vaporetto, « plate-forme d’expression ». Celui-ci, aménagé par l’architecte Matthieu Poitevin et le photographe Pascal Reynaud, accueillera des discussions autour de « éthique et mondialisation, le futur de la ville », « une écologie politique urbaine », « construction et déconstruction de la ville ».
Il recevra des architectes bien sur, comme Lucien Kroll et Rem Koolhaas, mais aussi des intervenants de divers horizons, du philosophe Jean Baudrillard au maire d’Amiens, Gilles de Robien, en passant par le général libanais Michel Aoun, avec, en prime, un témoignage du commandant afghan Massoud… L’équipe commissaire, désignée en décembre 1999, est formée de Jean Nouvel, de François Geindre, maire d’Hérouville, du sociologue Henri-Pierre Jeudy et de l’écrivain Hubert Tonka. À ceux qui s’inquiéteraient d’une représentation faible de l’architecture française, Jean Nouvel rétorque qu’il ne s’agit pas de pousser « un cocorico national » et que, face à des biennales qui ont tendance à montrer trop de choses, il importe de faire réfléchir.
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E la nave va !
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°106 du 26 mai 2000, avec le titre suivant : E la nave va !