Avec son accent british et cette façon d’inventer toutes sortes de néologismes imprévisibles, Duncan Wylie semble arrivé tout droit d’une contrée anglo-saxonne. En fait, il est né il y a 33 ans à Harare, au Zimbabwe, où il a passé toute sa jeunesse, le quittant en 1994 pour Paris, avec un prix de dessin en poche. De peinture, de sculpture ou d’architecture, peu importe. Admis à l’École des beaux-arts, il découvrit que la peinture était son affaire. Alberola, Buraglio, Vermeiren l’ont tour à tour accueilli dans leurs ateliers et il en est sorti diplôme et félicitations du jury en poche en 1999. Duncan Wylie dit faire ses choix en fonction de ce qui lui arrive. Vend-il ses toiles dès l’école ? Il développe alors son travail du côté d’une peinture aux motifs urbains éclatés qui prend modèle sur ses collages photos. Remporte-t-il un des prix de la fondation Coprim ? Cela facilite le renouvellement de son visa et l’obtention du statut d’artiste. Fait-il sa première exposition personnelle chez Yvonamor Palix ? Il vend quasiment tout, rencontre Virgil de Voldère qui le prend dans sa galerie de New York puis entre chez Dukan&Hourdequin à Marseille. Tout va ainsi avec Duncan Wylie dont le travail décline d’étonnantes scènes de maisons effondrées, troublant écho à une image du monde qui n’est pas étrangère au mal de son pays natal.
Biographie
1975
Naissance à Harare au Zimbabwe.
1994
S’installe en France.
2000
Diplômé de l’École des beaux-arts de Paris.
2002
Expose à la Fiac à Paris.
2005
Expose à la maison des arts et de la culture André Malraux à Créteil.
2007
Exposition chez Virgil de Voldère
à New York.
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Duncan Wylie, prendre la vie comme elle vient
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°601 du 1 avril 2008, avec le titre suivant : Duncan Wylie, prendre la vie comme elle vient