KAZAN / RUSSIE
Unesco. Un mois s’est écoulé depuis les premières demandes de délocalisation de la 45e session du Comité du patrimoine mondial, qui doit se tenir au mois de juin à Kazan, en Russie.
La décision de délocaliser cette session hors de Russie revient au Comité du patrimoine mondial, une instance composée de vingt et un États membres, renouvelés tous les quatre ans. Une session extraordinaire du comité doit être demandée par les deux tiers des vingt et un États, au cours de laquelle la décision de délocaliser pourra être prise « par consensus ou par un vote à la majorité simple ». Le Bureau du Comité – version resserrée et exécutive du Comité – peut également prendre la décision lors d’une de ses réunions : il est composé de sept des vingt et un États qui forment le Comité du patrimoine mondial. Présidée par la Russie, la composition actuelle du Comité ne laisse pas présager une décision facile : elle est partagée entre des pays ayant fermement condamné l’invasion russe (Italie, Grèce, Belgique), et d’autres conservant une prudente neutralité sur le sujet dans les institutions onusiennes (Inde, Afrique du Sud, Mexique).
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Délocalisation de la 45e session de l’Unesco de Kazan : un long chemin
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°586 du 1 avril 2022, avec le titre suivant : Délocalisation de la 45e session de l’Unesco de Kazan : un long chemin