De salon en salon, Gérald de Montleau a forgé sa clientèle. À partir de sa galerie de La Rochefoucauld qu’il a créée dans les années 80, il a sillonné la France entière, de Bordeaux à Cannes, du Salon de Mars à la Biennale des Antiquaires. Aujourd’hui, tout en gardant sa « maison-mère » comme il l’appelle, il ouvre un nouvel espace dans le quartier des antiquaires XVIIIe. Un point d’ancrage, une ouverture pour être plus près de ses clients. Dans un décor qui ne veut en rien singer la reconstitution mais qui évoque la vie « nomade » des objets, il a accroché un cadre génois fin XVIe, une console démontable de Marot ou un tableau de Nicolas Tournier, Le Buveur. « C’est aux amateurs de leur donner ensuite un lieu de vie », dit-il. Par cette présentation distanciée, il privilégie l’aspect esthétique des œuvres et non leur pedigree ou leur estampille. Une approche cultivée, littéraire parfois, pour cet ancien des Beaux-Arts qui voudrait rompre les limites entre les objets d’art et la vie d’aujourd’hui.
Gérald de Montleau, 236, rue du faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris, tél. 01 42 25 40 45.
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De La Rochefoucauld au faubourg Saint-Honoré
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°503 du 1 février 1999, avec le titre suivant : De La Rochefoucauld au faubourg Saint-Honoré