À Londres, le "Quo Vadis", nouveau restaurant culte de Soho, ne sert pas des tranches de bœuf naturalisé dans une sauce au formol, même si l’un des deux propriétaires n’est autre que l’artiste à scandale Damien Hirst.
Ce dernier s’est associé à un autre jeune talent, mais dans un domaine plus directement lié à la vocation du lieu : le chef cuisinier Marco Pierre White. Les clients ne manqueront pas d’admirer une tête de taureau conservée dans du formol en dégustant leur apéritif au bar, histoire de se mettre en appétit. De nombreuses œuvres de Gillian Ayres, Ian Davenport et Fiona Rae sont également accrochées aux murs ou réparties dans les salles aménagées par l’agence Long & Kentish, comme les pièces d’Epstein Wyndham Lewis et Sean Landers (sur la photo, à côté de la sculpture de Damien Hirst Dna). L’addition est proportionnelle à la cote des propriétaires : comptez l’équivalent de 850 francs par personne, vin compris.
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Damien Hirst passe à table
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°50 du 19 décembre 1997, avec le titre suivant : Damien Hirst passe à table