« En ce moment le monde va mal et pourtant les artistes ne s’engagent plus », déplore Christina Burrus, commissaire de l’exposition « Diego Rivera, la vitalité d’un artiste », présentée jusqu’au 28 mai au Musée d’Art de la Ville d’Helsinki. « Car ce qui est formidable avec Rivera, c’est justement son engagement social et politique », poursuit cette Munichoise installée à Paris. « Je cherche toujours ce qui sort de l’âme humaine, la spontanéité. » C’est pourquoi l’ancienne étudiante en médecine aime les dessins d’artistes, « premier jet de la création » ou les encres « car avec eux on ne peut pas tricher, revenir en arrière ». Travaillant seule, Christina livre ses expositions (Frida Kahlo, Diego Rivera, Les Chagall de Russie) « clés en main ». Et l’historienne, après un superbe livre sur les collectionneurs russes paru aux éditions du Chêne, prépare le catalogue raisonné du maître-verrier Jean-Luc Perrot. Mais avant tout « artisan et ininstitutionnelle, je suis à la disposition de l’art ».
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Christina Burrus l’engagée
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°515 du 1 avril 2000, avec le titre suivant : Christina Burrus l’engagée