Les « peintures de lumière » de Carole Benzaken illuminent désormais le chœur de l’église de Varennes-Jarcy dans l’Essonne. « Le vitrail s’émancipe au regard d’autres expressions visuelles et n’est plus la réplique translucide d’un modèle peint », dit l’artiste française née en 1964. Peintre avant tout, Carole Benzaken, a toujours affirmé sa prédilection pour les sujets floraux dans la grande tradition de la peinture allemande du XVIIe siècle. Avec elle, les tulipes ne sont plus sujet mais « l’affirmation de l’acte de peindre ». Elle ne cherche pas la « compréhension de la nature mais sa représentation ». Après avoir longtemps travaillé à partir de photographies puisées dans les catalogues d’horticulteurs, la Grenobloise installée à Los Angeles depuis 1997 s’inspire maintenant d’images télévisées, comme un reportage sur l’enterrement de Lady Di. Son nouveau travail, présenté l’année dernière à la galerie Nathalie Obadia à Paris, est représentatif de son univers mythologique.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Carole Benzaken se met au vitrail
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°524 du 1 mars 2001, avec le titre suivant : Carole Benzaken se met au vitrail