Imposé en dix ans comme un événement majeur de la photographie et de l’image contemporaine, le Printemps de Cahors ne passera peut-être pas l’hiver.
Résidant désormais en Angleterre, Marie-Thérèse Perrin, sa directrice, a fait savoir qu’elle ne concevait plus de travailler avec la mairie lotoise. Personnage central d’une manifestation qu’elle avait montée de toutes pièces et largement financée (70 %) grâce à ses relations, elle a expliqué avoir pris sa décision à la suite « du silence total du maire de Cahors depuis le début de l’été et en l’absence d’engagements écrits des autres partenaires institutionnels ».
Le maire, Bernard Charles (PRG), refuse d’endosser la responsabilité de cette décision, affirmant qu’ »une lettre du 20 septembre confirmait notre engagement à renouveler les aides 2000 et la prise en charge, à hauteur de 400 000 francs, du salaire d’un nouveau directeur ». Les différents partenaires institutionnels (ville, département, région et ministère de la Culture) avaient en effet été informés, dès le début de l’été, de la passation de relais souhaitée par la directrice. Mais le prochain budget, qui s’élevait à 6 millions de francs pour l’édition 2000, n’a pas fait l’objet d’un consensus. Dominique Baudis (UDF), actuel maire de Toulouse, a fait connaître sa volonté d’accueillir la onzième édition du Printemps de Cahors.
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Cahors tourne au vinaigre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°114 du 3 novembre 2000, avec le titre suivant : Cahors tourne au vinaigre