Un miroir translucide en guise de porte. Telle sera, pour les visiteurs de la 50e Biennale de Venise (15 juin-2 novembre), la première appréhension du Pavillon français confié à Jean-Marc Bustamante. L'artiste et ses deux commissaires, Alfred Pacquement et Jean-Pierre Criqui, viennent en effet de dévoiler en partie le projet qui sera inauguré en juin. C'est donc par le côté qu'il faudra pénétrer dans ce que l'artiste nomme "Le pavillon des Amazones", un nom qui trouve son origine dans les quatre photographies de femmes, disposées dans la salle centrale où trônera une sculpture. Autour de cette configuration aux résonances antiques, les trois espaces adjacents seront autant de lieux aux tonalités visuelles différentes. Spectrale, la première salle abritera des photographies capturées sur Internet avant d'être retouchées et agrandies, tandis qu’un triptyque sur fond argent et utilisant la sérigraphie sera à voir plus loin. Ce procédé de report, fréquemment employé par Jean-Marc Bustamante pour ces "peintures" sur Plexiglas, se retrouvera dans la deuxième et dernière salle latérale. Environnement baigné dans une lumière diffuse, le Pavillon est donc pensé comme un site homogène mais aux expériences multiples.
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Bustamante dévoile son pavillon.
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°167 du 21 mars 2003, avec le titre suivant : Bustamante dévoile son pavillon.