PARIS
Paris. Daniel Buren, à qui Claude Mollard et Jack Lang avaient rendu un brillant hommage peu avant sur les lieux mêmes de ses célèbres « colonnes » dans la cour d’honneur du Palais-Royal, a de nouveau les honneurs de la République.
Cette fois, c’est vers le ciel qu’il faut regarder : la verrière du Jardin d’hiver du palais de l’Élysée a été « décorée » de ses bandes aux couleurs ici du drapeau français, un carreau laissé vide permettant d’entrevoir le ciel. L’œuvre fait référence au tableau de Claude Monet La Rue Montorgueil. Elle est d’ailleurs intitulée Pavoisé.
Buren est-il en passe de devenir un artiste officiel comme a malicieusement posé la question Emmanuel Macron lors de l’inauguration en présence de la nomenklatura de l’art contemporain (et aussi de l’ancien président Sarkozy dont on se demande ce qu’il faisait là) ? Le président s’en tire par une pirouette : « Daniel Buren signe une œuvre résolument patriotique, profondément éphémère et éminemment libre. » Et chaque orateur d’insister sur le caractère temporaire de cette œuvre, contrairement au plafond lourdement chargé de la salle des fêtes attenante.
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Buren habille la verrière de l’Élysée
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°573 du 17 septembre 2021, avec le titre suivant : Buren habille la verrière de l’Élysée