Les tampons administratifs sont des leitmotive dans le travail développé par Toguo depuis le milieu des années 1990. Réalisés en bois, on les retrouve dilatés, sectionnés dans les installations Unfinished theater (2000), The world new climax (2001) et The World’s greatest (2003), mis en scène dans des performances comme Exchange North-South (2004). Périmé ; Visas ; No entry ; Immigration officer ; République française clandestin, toutes ces sculptures racontent la mobilité d’un artiste nomade et, en filigrane, égratignent l’arbitraire des décisions administratives. L’estampille, l’objet, le mot à fleur de slogan, dérisoires mais décisifs, sont installés dans le théâtre de la vie tragi-comique matérialisé par cet artiste qui sonde davantage la question des flux que celle du statut d’un immigré. Toguo n’est pas un porte-parole, il est observateur. Sans concessions.
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Barthélémy Toguo
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°565 du 1 janvier 2005, avec le titre suivant : Barthélémy Toguo