L’ambition des \"Champs de la sculpture\" n’est pas mince : il s’agit ni plus ni moins de proposer à ciel ouvert une synthèse spectaculaire de la sculpture européenne du XXe siècle en une cinquantaine d’œuvres.
PARIS - Outre Rodin, Giacometti, Dubuffet ou Henri Moore, le clou de cette manifestation sera sans doute l’illumination de l’Obélisque selon les intentions d’Yves Klein (le projet avait déjà été réalisé en 1983, lors de la rétrospective de l’artiste au Centre Pompidou). Arman et Soto ont par ailleurs réalisé des œuvres spécialement pour l’occasion. Sans doute le choix des sculptures tient-il plus à des considérations urbanistiques qu’artistiques, et on ne s’étonnera pas de la perspective tronquée et partiale qu’elle pourra offrir.
Du 11 avril au 9 juin, le badaud jugera de cette éphémère dispersion monumentale, dotée d’un budget global de 7 millions de francs, dont 4 millions apportés par le mécénat. Celui-ci est largement le fruit de contributions d’entreprises japonaises qui ont remplacé des sociétés coréennes dont l’engagement n’a pu être confirmé l’an dernier, retardant ainsi cette manifestation.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Aux Champs-Élysées…
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°24 du 1 avril 1996, avec le titre suivant : Aux Champs-Élysées…