Le générique de Mortel Transfert de Jean-Jacques Beineix se clôt sur un dessin de Pierre Peyrolle dont plusieurs tableaux ponctuent le film car « Beineix, pour qui j’ai fait l’affiche de La lune dans le caniveau, avait vu ma toile monumentale représentant des masques vénitiens, une peinture qui lui rappelait le dernier Kubrick ». Pour qualifier son univers pictural, Pierre Peyrolle parle d’un « hyperréalisme sorti d’une expression métaphysique ». Ainsi, autour du tableau L’Ile des morts d’Arnold Böcklin, il organise à l’automne prochain une exposition-hommage au Musée Bossuet de Meaux, parallèlement à la rétrospective consacrée au peintre suisse organisée par le Musée d’Orsay. Peyrolle aime si fort cette œuvre qu’il a reconstitué, dans sa propriété du Valois, le tombeau de Jean-Jacques Rousseau entouré des cyprès qui peuplent la toile de Böcklin.
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Au générique de Beineix
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°523 du 1 février 2001, avec le titre suivant : Au générique de Beineix