En 1992, Alain Bublex est exposé pour la première fois chez les tout jeunes galeristes Georges-Philippe et Nathalie Vallois. Quatorze ans de fidélité plus tard, Bublex, toujours lyonnais, est désormais un artiste solide de la scène française, même s’il attendra 2007 pour avoir une première exposition personnelle d’envergure au Mamco de Genève.
La trajectoire d’Alain Bublex, dont le cerveau marche à 200 kilomètres à l’heure, n’était pourtant pas toute tracée. En 1985, lorsqu’il commence à dessiner Glooscap, une ville imaginaire, il est designer industriel chez Renault. À vingt-quatre ans, sa propension à l’analyse critique sied assez peu aux impératifs commerciaux de la firme. Aucun de ses projets ne sera mis en pratique. Qu’importe, sa curiosité, ses qualités d’interprétation, sont alors mis au service de sa ville en mouvement. Et quelques mois après la première exposition, il abandonne l’industrie automobile. Juste l’industrie car la mécanique expérimentale le fascine.
Ses véhicules motorisés, ses villes, constituent des paysages en mouvement distillés au fil de ses vidéos et ses photographies. Bublex construit, démonte, anticipe sans fantasmagorie dans un rapport à la ville et au territoire en perpétuelle mutation. D’ailleurs Alain Bublex a la bougeotte. Dernièrement, il a découvert le Japon. Comme une évidence.
1961 Naissance à Lyon. 1979 École des Beaux-Arts de Nancy. 1982 École nationale supérieure de design industriel de Paris. 1994 Exposition à Beaubourg, Paris. 1997 Le musée des Beaux-Arts d’Odessa en Ukraine accueille son exposition « Phantasia ». 2004 « Unbuilt » à la galerie Valois, Paris. 2006 Vit et travaille à Lyon.
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Alain Bublex
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Abonnez-vous dès 1 €« Chambre froide, bricolage, outil, machine », galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, 36, rue de Seine, Paris VIe, jusqu’au 4 novembre 2006.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°584 du 1 octobre 2006, avec le titre suivant : Alain Bublex