LONDRES/DOHA - L’enquête sur le cheikh Saud Al-Thani commence à porter ses premiers fruits. En 2002, Oliver Hoare, marchand londonien spécialisé en art islamique, lui a facturé des bijoux pour près de 20 millions de livres sterling. Passées aux enchères peu de temps auparavant, ces trois pièces n’avaient totalisé que 3,2 millions de livres. Ces factures, établies au nom personnel du cheikh et non de son employeur, ont largement éveillé les soupçons. Le cheikh est accusé de détournements de fonds publics dans le cadre de ses fonctions au sein du Conseil national de la culture, des arts et du patrimoine du Qatar. Il était chargé d’élaborer les collections destinées à cinq musées actuellement en construction dans la capitale, Doha.
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°214 du 29 avril 2005, avec le titre suivant : Abus de confiance