LOS ANGELES (ETATS-UNIS) [20.04.11] - Quelques jours avant l’inauguration d’une exposition consacrée au street art au Geffen Contemporary museum du MOCA de Los Angeles, la police de la ville a constaté une recrudescence de tags aux alentours du musée.
Le Geffen Contemporary museum du MOCA inaugure une exposition consacrée au street art. Cependant, il semblerait que les graffiti ne soient pas visibles uniquement dans le musée puisque la police de Los Angeles a constaté une augmentation du nombre de tags sur plusieurs bâtiments commerciaux voisins du musée, selon le LATimes. Depuis quelques jours, des dizaines de tags, allant de la petite signature au grand graffiti ont été remarqués sur des bâtiments, des bennes et des lampadaires. La relation entre l’exposition et cette recrudescence n’est pas encore établie, d’après l’Associated Press.
Pour le directeur du MOCA Jeffrey Deitch, il est normal que la première exposition de street art dans un musée américain entraîne des activités non autorisées et non désirées de la part de quelques jeunes taggueurs « anarchistes ». « C’est le langage de la culture des jeunes et on ne peut l’arrêter. Cela va avec le territoire », a-t-il déclaré. Il précise qu’il a demandé à des agents de sécurité de patrouiller en dehors du musée pour surveiller le voisinage.
Jeffrey Deitch espère que ceux qui tagguent actuellement en toute illégalité iront voir l’exposition et voudront viser plus haut. Selon lui, en exploitant leur talent, les taggueurs peuvent espérer se retrouver un jour dans un musée, gagner de l’argent et pouvoir vivre de leur art.
Ce discours tolérant vise-t-il à faire oublier l’effacement d’une fresque commandée par le MOCA en janvier dernier, considéré comme un acte de censure par les taggeurs ?
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Une exposition de street art incite des taggueurs à faire de même autour du MOCA
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