PARIS [09.03.11] – L’Institut français, organisateur de la manifestation a tiré les conséquences du retrait réaffirmé des autorités mexicaines des événements de l’Année du Mexique, et annulé spectacles et expositions qui devaient la rythmer toute l’année.
Il devenait urgent de prendre une décision. Après une période de flottement où la France espérait que le Mexique revienne sur sa position, il a bien fallu trancher. En coulisses, fonctionnaires français et mexicains se sont rencontrés afin d’étudier au cas par cas le maintien ou non des manifestations. Mais les autorités mexicaines ont confirmé leur volonté de ne pas financer le transport des œuvres et encore moins autoriser leur sortie, a rapporté le Quai d’Orsay à l’occasion de son point presse de mardi 8 décembre.
L’Institut français, dirigé par Xavier Darcos, a alors dû conclure à l’impossibilité de mettre en œuvre la manifestation. Après l’annulation d’une exposition à Saint-Romain-en-gal, à la Pinacothèque de Paris et au musée des Beaux-arts de Bordeaux (dont Alain Juppé a conservé le mandat de maire tout en exerçant ses fonctions de ministre des Affaires étrangères), il est devenu indispensable de prendre une décision pour les nombreuses autres manifestations à venir, sous peine d’engager des dépenses inutiles.
Le ministère de la Culture et de la Communication avait auparavant déclaré qu’il étudiait des mesures d’indemnisation possibles.
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La France annule l’Année du Mexique
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