Plus ancien que le prix Marcel Duchamp, le Turner Prize semble moins profiter à ses lauréats que son alter ego français. C’est l’un des premiers enseignements de l’enquête menée par Le Journal des Arts sur les récompenses de l’art contemporain. Pour autant, la notoriété de ces distinctions peine à dépasser le cadre des professionnels. Les artistes eux-mêmes portent un jugement contrasté sur leurs effets. Un fait s’impose cependant : il y a beaucoup trop de prix.
En 2006, Christian Boltanski pestait contre les médias qui n’auraient pas suffisamment, à son goût, commenté le Praemium Imperiale qui lui avait été décerné au Japon. Cette distinction internationale est pourtant l’une des plus prestigieuses dans le domaine des arts. Que dire alors des centaines de prix attribués chaque année dans le monde ? Quelle est leur notoriété ? En quoi sont-ils une aide à la carrière des artistes ? Quels bénéfices les sponsors et mécènes en retirent-ils ?
Au moment où l’Adiaf annonce le nom des quatre concurrents pour le prix Marcel Duchamp 2013, un prix qui s’impose progressivement dans le milieu de l’art contemporain, non sans raison, le JdA a voulu prendre la mesure de ces récompenses qui rythment la vie artistique. À l’arrivée un constat : si la pertinence et la notoriété de ces distinctions peuvent faire débat, tout le monde se rejoint pour reconnaître leur fonction de catalyseur des énergies à un moment donné, au profit de la création.
Des prix en quête de notoriété
Les artistes et l’effet « prix »
Turner Prize vs prix Marcel Duchamp
Quand les marques font des prix
Photo : l’envolée des prix
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Que valent les prix d’art contemporain ?
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Abonnez-vous dès 1 €Entrée du Prix Marcel Duchamp - FIAC 2012 - Grand Palais - Paris - © photo Ludosane