Wendel défend son mécénat, face aux critiques d’Aurélie Filippetti

L’entreprise Wendel est « mécène fondateur » du Centre Pompidou Metz avec un engagement de 1,5 million d’euros à verser sur cinq ans, fière de participer au renouveau culturel de sa région. Aurélie Filippetti n’avait pas vu du même œil cette initiative, et avait exprimé le désir de redonner de la cohérence au mécénat d’entreprise en décembre 2011, déclarant dans Le Monde « Quand je vois le nom de Wendel apposé sur l’amphithéâtre [du Centre Pompidou Metz] sous prétexte que ce groupe, issu de la dynastie qui a régné pendant des siècles sur l’acier en Lorraine, a joué les mécènes, ça me fait mal... ».

La Ministre a réitéré ses critiques lors d’un entretien à France culture le 13 juillet dernier, remettant en cause les conditions éthiques ou déontologiques des opérations de mécénat de Wendel, qui reste, pour elle, un cas problématique. Wendel a réagi contre ces propos dans un communiqué du jeudi 19 juillet, protestant avant tout contre le manque d’arguments de la Ministre et ses « raisons tout à fait personnelles » de s’en prendre à l’honneur et la réputation de l’entreprise.

Wendel a souhaité clarifier ses modalités de mécénat avec la Ministre, « dans un but constructif », mais il n’a été donné suite à aucun de ses appels selon le communiqué.

L’entreprise reprend donc sa défense par écrit, rappelant les 1,5 million d’euros qu’elle s’est engagée à verser au Centre Pompidou Metz, le mécénat complémentaire de l'Association des amis de la Fondation de Wendel, l’apport de son « expertise en matière de gestion et de relation avec les entreprises » et la participation du Président de son directoire, Frédéric Lemoine aux travaux du Conseil d'administration du Centre. Pour l’entreprise, l’appellation « Wendel » de l'auditorium du Centre traduit la permanence de son engagement auprès de la Culture de sa région.

Wendel en profite pour rappeler qu’elle a reçu le prix de Grand Mécène de la Culture en avril dernier.