WASHINGTON (ETATS-UNIS) [02.06.08] - Les récentes études du site de Stonehenge et la datation de sépultures au radiocarbone montrent que l’emplacement était depuis 3000 av. J.-C. un cimetière, probablement réservé à l’élite locale.
La datation au radiocarbone des sépultures incinérées exhumées lors des récentes campagnes de fouilles confortent la théorie d’un emplacement dédié au royaume des morts.
Ces datations ont permis d’établir une chronologie précise des sépultures et du site, qui n’a été fouillé qu’à moitié. La plus ancienne sépulture remonte à 3030-2880 avant notre ère, et la plus récente daterait de 2570-2340 avant notre ère, au début de l’édification des monolithes de grès.
L’archéologue Mike Parker Pearson, de l'Université de Sheffield et directeur du projet « Stonehenge Riverside », estiment que 240 sépultures pourraient être enterrées sur le site. En outre, le spécialiste de démographie ancienne de cette université, Andrew Chamberlain, indique que les découvertes archéologiques pourraient suggérer que ces sépultures seraient celles d’une élite locale, voire d’une dynastie au regard de la chronologie du site.
Les découvertes, depuis le début du projet en 2003, mettent à mal la mythologie druidique autour de Stonehenge mais aussi les hypothèses quant à une fonction astrologique du lieu. (source : AFP)
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Stonehenge : cimetière des élites protohistoriques ?
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