PARIS
Chantier - Alors que le Grand Palais s’apprête à fermer ses portes le 31 décembre pour entamer d’importants travaux de rénovation longtemps repoussés, le projet a été « réorienté » vers un concept plus sobre et plus écologique.
Cette décision est liée à deux principaux facteurs, a expliqué la RMN-Grand Palais : les dégradations très importantes générant la mise sous filet de l’ensemble des ouvrages et les retards infligés au projet depuis le début de la crise sanitaire ont conduit à prendre en compte le risque de dérapage du calendrier des travaux et de dérive financière du projet. Ainsi, les destructions seront réduites au minimum et le projet n’imposera plus de creuser sous la nef afin de construire une plateforme logistique pour le montage et le démontage des expositions, ni dans les espaces boisés classés et espaces verts protégés situés aux abords. Si le projet est revu à la baisse, le budget, lui, « reste colossal », remarque toutefois Le Journal des Arts : 466 millions d’euros pour un emprunt maintenu de 150 millions d’euros sur trente ans, à un moment où la RMN-Grand Palais enregistre une importante baisse de ses bénéfices (200 000 euros en 2019, contre 5,4 millions d’euros en 2018 et 4,7 millions en 2017). Les travaux devront être terminés en 2024 afin que le Grand Palais puisse accueillir des épreuves olympiques et paralympiques lors des jeux Olympiques de Paris.
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Le Grand Palais revoit sa copie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°738 du 1 novembre 2020, avec le titre suivant : Le Grand Palais revoit sa copie