Laurence des Cars réorganise son état-major

Paris. La présidente-directrice du Louvre modifie son organigramme à marche forcée. À peine arrivée en septembre 2021, Laurence des Cars s’est empressée de changer les deux administrateurs (Kim Pham et Francis Steinbock) ainsi que le directeur de cabinet (Matthias Grolier). Une pratique courante. Puis elle s’est attachée à réorganiser les directions et départements, c’est-à-dire à les multiplier. Elle a créé un nouveau département des arts de Byzance et des chrétiens en Orient, dont la direction vient d’être attribuée à Maximilien Durand. En avril 2022, elle a ajouté une nouvelle direction opérationnelle, en charge de l’auditorium et des spectacles, confiée à Luc Bouniol-Laffont qui occupait le même poste au Musée d’Orsay.

Quelque temps plus tard, c’est au tour de la grande direction de la médiation et de la programmation culturelle de Dominique de Font-Réaulx d’être découpée en plusieurs entités. Fin novembre, Aline François-Colin, jusqu’alors adjointe de Dominique de Font-Réaulx, a été nommée directrice d’une nouvelle direction en charge des expositions et des éditions. Fin décembre, c’est au tour de Luc Tramier, l’ancien directeur technique adjoint de l’Odéon, d’être propulsé à la tête de la direction des ateliers d’art et de la présentation des collections. Le recrutement pour ce qu’il va rester de l’ancienne grande direction – la direction des publics – est toujours en cours. Enfin, la direction de la recherche et des collections vient d’être scindée en une direction des études muséales et de l’appui à la recherche confiée à Françoise Mardrus et une direction de soutien aux collections (embauche en cours).

En un peu plus d’un an, le nombre de directions opérationnelles et de départements est ainsi passé de seize à vingt et un, tandis que le nombre de nouvelles têtes (dont Olivier Gabet au département des objets d’art et Stéphane Auzilleau à la direction des ressources humaines) se monte pour l’instant à neuf. Sans compter les membres du cabinet que sont Mathilde Prost, Donatien Grau et Barthélemy Glama, ni ceux qui ont annoncé leur départ. L’ère Jean-Luc Martinez s’étiole chaque jour un peu plus.