Les 16 et 17 mars se sont déroulées les « Rencontres » du Quai Branly invitant les musées français, dotés de collections d’art d’Afrique, d’Océanie, d’Asie et des Amériques, à tisser des liens avec les équipes du musée parisien. Rares, en effet, sont les institutions pouvant aujourd’hui se passer de collaborations, sur le plan tant national qu’international, notamment lors de la préparation d’expositions. Étaient présents une soixantaine de directeurs et conservateurs de musées, tels que le futur Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée de Marseille, le Musée des Confluences de Lyon et le Musée d’art et d’histoire de Rochefort. Après une première journée consacrée à la présentation du Quai Branly, de ses départements et de son architecture, la matinée du 17 mars a favorisé les échanges rapprochés autour de trois tables rondes (« Les collections », « Les publics », « Le projet scientifique et la visibilité internationale »).
Aux sujets inhérents à tout musée (gestion des collections, acquisitions, conservation…) s’ajoutent ceux propres aux musées d’art non-européen (passé colonial, religions, climat politique…). À ce titre, le Quai Branly préfère se définir comme un centre de ressources scientifiques, dont le réseau est déjà en partie esquissé avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Selon le souhait d’Yves Le Fur, directeur adjoint responsable des collections permanentes, ces « Rencontres » pourraient devenir annuelles.
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À la rencontre du Quai Branly
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°234 du 31 mars 2006, avec le titre suivant : À la rencontre du Quai Branly