Claire Tabouret réalisera les vitraux contemporains de Notre-Dame

L'Élysée a annoncé hier mercredi 18 décembre, la désignation de Claire Tabouret, en collaboration avec l'atelier rémois Simon-Marq, pour la création de nouveaux vitraux dans six chapelles du bas-côté sud de la nef de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les projets remis le 4 novembre par les candidats sélectionnés ont été examinés par un comité artistique présidé par Bernard Blistène. Consultés, le Président de la République et l’archevêque de Paris ont donné un avis favorable.

Les vitraux devraient être installés en fin d’année 2026. Le communiqué n’a pas manqué d’indiquer que ces vitraux contemporains « représenteront environ 5 % de la surface des plus de 120 verrières en place dans la cathédrale » afin de minimiser la polémique entretenue par différents blogueurs.

Car ce choix s'inscrit dans le cadre d'un projet visant à introduire des œuvres contemporaines dans la cathédrale, suscitant à la fois enthousiasme et débats. Le thème imposé pour ces vitraux est la Pentecôte, symbolisant l'unité et la diversité des langues.
Née en 1981 à Pertuis, dans le Vaucluse, Claire Tabouret est une artiste peintre française de renommée internationale. Diplômée de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2006, elle a également étudié à la Cooper Union School of Art à New York en 2005.

Installée à Los Angeles, Claire Tabouret développe une œuvre caractérisée par des peintures figuratives explorant les thèmes de l'identité, de la mémoire et des relations humaines. Ses toiles, souvent de grand format, dépeignent des groupes d'enfants ou d'adolescents, créant une atmosphère à la fois étrange et nostalgique.

Son travail a été exposé dans de nombreuses institutions à travers le monde, notamment au YUZ Museum de Shanghai, au Musée des Beaux-Arts de Rouen et à la Villa Médicis à Rome. Elle a également collaboré avec des galeries renommées telles que la Galerie Perrotin et la Galerie Almine Rech.

L'atelier Simon-Marq, fondé en 1640 à Reims, est réputé pour son savoir-faire dans l'art du vitrail. Cette collaboration entre une artiste contemporaine et un atelier traditionnel illustre la volonté de conjuguer modernité et patrimoine dans la restauration de Notre-Dame.