LYON
Ainsi qu’il l’avait annoncé au Journal des Arts en juin dernier, le fondateur de la Maison rouge va donner 500 pièces de sa collection ethnographique au musée lyonnais.
Antoine de Galbert, fondateur de La maison Rouge à Paris et grand mécène, a fait don de plus de 500 pièces de sa collection de coiffes au Musée des Confluences de Lyon. Avant de pouvoir présenter l'intégralité de ce don en 2019, le musée exposera deux coiffes dans le cadre de l’exposition temporaire Hugo Pratt, ligne d’horizons en avril 2018.
Située dans une ancienne usine parisienne à Bastille, La Maison rouge, ouverte depuis 2004 fermera ses portes en octobre 2018. L’annonce de la fermeture de ce haut lieu de l’art contemporain parisien avait émue la scène artistique. Lors d’un entretien pour le Journal des Arts, Antoine de Galbert avait déjà annoncé la possibilité de faire don de ses coiffes au Musée des Confluences.
Le Musée des Confluences, ouvert depuis 2014 dans un emplacement de choix, à la rencontre du Rhône et de la Saône avait fait débat pour son coût élevé ; 328 millions d’euros, soit cinq fois plus que le budget initial. Il est cependant le musée le plus fréquenté de Lyon, et le plus fréquenté de France hors Paris. Au sein de son bâtiment à l’esthétique spatial, les quatre expositions permanentes s'interrogent sur les grandes questions universelles toujours dans une démarche interdisciplinaire. Sa collection contient plus de deux millions d’objets, et un fond ethnographique important de plus de 30 000 pièces que vient maintenant compléter la collection d’Antoine de Galbert, composée essentiellement de coiffes et de quelques costumes.
Témoins des coutumes et des habitudes des sociétés, les coiffes d’Antoine de Galbert proviennent des quatre coins du monde, en particulier d’Asie et d’Afrique. Avant de rejoindre les murs du Musée des Confluences, la collection était partiellement montrée dans la salle de conférence de la maison Rouge, et a également été présentée en 2010 à la maison Rouge lors de l’exposition Voyage dans ma tête, puis en 2012 au Musée Dauphinois.
« Cette collection de coiffes est une invitation à s’ouvrir au monde, une ambition que partage fondamentalement le musée des Confluences » déclare Antoine de Galbert. Le musée restaurera certaines pièces et étudiera la globalité du don.
Le grand projet pour la collection est de la présenter dans une exposition sur plus de 700 m2 en 2019, qui aboutira à la publication d’un catalogue raisonné.
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Antoine de Galbert donne sa collection de coiffes au Musée des Confluences
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