Culturespaces - C’est ce qui s’appelle un retour gagnant. Après une décennie passée outre-Manche au sein du vénérable Victoria & Albert Museum, Ana Debenedetti revient à Paris avec une double actualité.
Alors que l’exposition Botticelli, dont elle est commissaire, cartonne chez Jacquemart-André, l’historienne de l’art spécialiste de la Renaissance italienne vient d’être nommée directrice culture et expositions à Culturespaces. Un nouveau challenge pour cette jeune femme au CV impressionnant, puisqu’à 42 ans elle a déjà assuré la conservation des peintures et des dessins du V&A, raccroché sa galerie d’art européen, identifiant au passage un nouveau Tintoret, mais aussi refondu le mythique Raphael Court et signé des expositions remarquées. Tout cela en terminant sa thèse de doctorat sur les rapports entre les théories artistiques et la pensée néoplatonicienne – en se payant le luxe de remettre en cause la doctrine d’André Chastel. Malgré ce cursus honorum, on ne décèle aucune trace d’élitisme chez elle. Au contraire, elle est animée d’un souci sincère de l’accessibilité et de l’expérience de visite, hérité de sa formation anglo-saxonne. Quand elle en parle, elle convoque même une référence inattendue : Alberti, le grand humaniste du Quattrocento. « Il considère qu’un tableau doit être fait pour les sachants comme pour les non-sachants, qu’il doit comporter plusieurs niveaux de lecture pour que chacun y trouve ce qu’il cherche : du divertissement, de la curiosité ou un discours plus intellectuel. »
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Ana Debenedetti - Culturespaces
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°749 du 1 décembre 2021, avec le titre suivant : Ana Debenedetti - Culturespaces