Le secret des Mulliez ? La complémentarité. Amaury est aussi discret et secret que sa femme Sandra est pétulante et expansive.
Entre le solide homme du Nord et la tornade brésilienne, l’amour est débordant, cimenté par une vraie aventure de couple. Une aventure précisément basée sur l’axe nord-sud. Artiste à São Paulo, puis productrice de documentaires à Paris, Sandra Mulliez n’a jamais mis l’art sous le tapis. Éclectique, le couple achète des œuvres aussi bien de Philippe Ramette et David Kramer que de Claude Lévêque et Joana Vasconcelos. En 2008, les Mulliez revisitent avec humour le genre bourgeois du portrait de famille en passant commande à Fabrice Langlade. On l’aura compris, ils ne prennent pas la pose, pas plus qu’ils ne se reposent sur les simples lauriers de la collection. Le duo rachète la villa Raffet dans le 14e arrondissement et lance le projet de résidence SAM Art Projects. « L’engagement auprès des artistes n’était pas suffisant, et on voulait être moins passifs, explique Sandra Mulliez. Les artistes sont au centre de tout. Sans eux, on ne serait pas là. » Une lucidité dont beaucoup d’acteurs du monde de l’art devraient prendre de la graine…
Poems for Earthlings, œuvre de l’artiste argentin Adrián Villar Rojas installée dans le jardin des Tuileries à Paris, jusqu’au 24 octobre 2011.
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Sandra et Amaury Mulliez - L’équilibre des contraires
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°639 du 1 octobre 2011, avec le titre suivant : Sandra et Amaury Mulliez - L’équilibre des contraires