« Je suis une productrice », déclare Guadalupe Echevarria, directrice de l’École des Beaux-Arts de Bordeaux depuis sept ans. « Je crois à la transversalité des arts entre eux et je l’applique au travers des départements de l’école ».
D’origine basque espagnole et ayant aujourd’hui la double nationalité, Guadalupe Echevarria débute comme producteur de concerts rock puis de festivals vidéo pour la ville trépidante de San Sebastian. Elle rejoint ensuite l’Institut d’Art contemporain de Boston et travaille avec Bob Wilson, Bill Viola ou Tony Oursler pour des programmes télévisés.
Puis vint Carmen Jimenez, chargée de la conception du Centro Reina Sofia, le premier centre d’art contemporain en Espagne. Elle l’appelle à Madrid pour travailler à ses côtés et lui demande de monter une programmation liée à l’art contemporain. Elle lui propose Muntadas, Boltanski ou John Baldessari, exposition reprise au Capc.
C’est ce premier contact avec Bordeaux qui la conduira au poste qu’elle occupe actuellement. « Je crois en un axe culturel qui va de l’Espagne à Bordeaux », précise la directrice de l’École des Beaux-Arts. Sa présence sur les bords de la Gironde en est la preuve.
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Des deux côtés des Pyrénées
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°504 du 1 mars 1999, avec le titre suivant : Des deux côtés des Pyrénées