chorégraphe

Frédéric Flamand entre archi et photo

L'ŒIL

Le 1 mars 2000 - 182 mots

« J’aime travailler avec des architectes. Ils apportent des interférences, des énigmes, des interrogations sur notre monde car ils créent les villes dans lesquelles nous allons vivre », explique le chorégraphe belge Frédéric Flamand.

Avec l’Iranienne Zaha Hadid, il présente en mars Métapolis à la Maison des Arts de Créteil (© Pino Pipitone). « Nous allons par le procédé du blue screen – incrustation d’une image dans une autre image –projeter des silhouettes de villes sur le corps des danseurs. » Car le directeur de la compagnie Charleroi Danses depuis 1991 utilise, depuis Le plan K (1973) et lors de ses créations sur les photographes Marey et Muybridge (1998), les techniques les plus pointues comme la vidéo ou les images virtuelles.

Acteur de formation, Frédéric Flamand a débuté dans le théâtre gestuel et visuel pour mettre en scène depuis 30 ans des spectacles où se rencontrent théâtre, danse, musique, arts plastiques et arts visuels. Mais « coller à son époque, ajoute-t-il, c’est aussi détourner artistiquement certaines technologies ».  

Maison des Arts, Créteil, 17 et 18 mars, tél. 01 45 13 19 19.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°514 du 1 mars 2000, avec le titre suivant : Frédéric Flamand entre archi et photo

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