« Connaissez-vous François Ier ? » C’est sur cette question pour le moins inattendue que s’ouvre l’exposition dédiée à cette vedette du roman national.
Et si cette familiarité se résumait en réalité à une succession d’images d’Épinal plus ou moins fondées ? Malicieusement, un diaporama égrène d’ailleurs les clichés que son nom charrie : l’amateur d’art qui recueille le dernier soupir de Léonard, le séducteur, et bien sûr le chef de guerre vainqueur de la seule bataille qu’ont retenue tous les élèves : Marignan. À l’occasion du 500e anniversaire de son avènement, la BnF propose une autre vision du roi ; celle qu’ont connue ses sujets. Une belle sélection de manuscrits, médailles, monnaies, peintures et estampes brossent un portrait différent du monarque. Ces pièces montrent aussi que sa popularité ne doit rien aux hasards et caprices de l’histoire. Il a en effet été le premier souverain fleurdelisé à construire méthodiquement son image et à la diffuser à grande échelle. À commencer par son accession au trône, qui est elle-même le fruit d’une intense campagne de communication menée par sa mère, Louise de Savoie. De précieux ouvrages dont ceux du Maître de Philippe de Gueldre témoignent de cette propagande artistique. On découvre aussi comment une décennie après Marignan le roi a exploité iconographiquement ce fait d’armes pour tenter de faire oublier l’humiliation de Pavie. Enfin, le dernier chapitre illustre à travers quelques chefs-d’œuvre de l’enluminure, l’instauration de l’absolutisme.
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François Ier, roi de la comm’
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Abonnez-vous dès 1 €Bibliothèque nationale de France-François-Mitterrand, quai François-Mauriac, Paris-13e, www.bnf.fr
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°679 du 1 mai 2015, avec le titre suivant : François Ier, roi de la comm’