Narciso Contreras, lauréat de la 7e édition du prix Carmignac du photojournalisme

Cinq ans après la chute du régime de Kadhafi, le photojournaliste a documenté une « nouvelle crise humanitaire qui voit les migrants, réfugiés et demandeurs d’asile se retrouver à la merci de milices qui les exploitent à des fins commerciales et économiques ». Le thème imposé à cette 7e édition du prix Carmignac était en effet la Libye « post Kadhafi ».

Né en 1975 à Mexico, Narciso Contreras a déjà été récompensé en 2013 par le prix Pulitzer. Son travail questionne « le coût humain lors des conflits et des guerres » et il a couvert de nombreux conflits, des plus médiatisés (le conflit israélo-palestinien, la guerre en Syrie, la révolte populaire égyptienne de 2011,…) aux plus oubliés (la guerre ethnique en Birmanie ou encore la guerre du Yémen).

Le Prix Carmignac du photojournalisme, créé en 2009, a pour mission de soutenir et promouvoir un reportage photographique et journalistique d’investigation sur le thème des violations des droits humains et de la liberté d’expression dans le monde. Le lauréat bénéficie d’une bourse de 50 000 € ainsi qu’un soutien dans le montage d’une exposition itinérante et l’édition d’un livre monographique. Cette année, 32 photographies de Narciso Contreras seront ainsi exposées à l’Hôtel de l’Industrie, dans le 6e arrondissement de Paris, du 25 octobre au 13 novembre 2016. L’ouvrage sera publié aux éditions Skira le jour où commence l’exposition.

Pour la 8e édition du prix, c’est le thème de l’esclavage et de la traite des femmes qui a été choisi. Les candidatures peuvent être adressées à la Fondation Carmignac jusqu’au dimanche 16 octobre.