Monographie - Prendre une photo noir et blanc avec un appareil argentique en 35 mm, coloriser à la main le tirage : la technique de Youssef Nabil reprend celle des photographes de quartier que l’on trouvait au Caire, sa ville natale.
Mais, de nostalgie il n’est cependant pas question ici. L’œuvre est plus ambitieuse que cela, que ce soit dans ses autoportraits ou dans sa série You Never Left, avec Tahar Rahim et Fanny Ardant, pensée comme une succession de plans-séquences. Loin d’être figées, ces images prennent vie sous le travail de la couleur. Youssef Nabil, dans deux entretiens – l’un accordé au critique d’art Hans Ulrich Obrist, l’autre mené avec sa grande amie Marina Abramovic, dont il a fait le portrait – qui servent d’introduction au livre, dévoilent au lecteur ses sources d’inspiration, d’Oum Kalthoum, la grande chanteuse égyptienne à la voix d’or, au cinéma des années 1930 et 1950. Parfaite entrée en matière qui nous laisse le loisir de plonger dans ce grand portfolio retraçant vingt ans de carrière en technicolor.
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Youssef Nabil, monographie
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°662 du 1 novembre 2013, avec le titre suivant : Youssef Nabil, monographie