Après les artistes contemporains (Cream, qui en est à sa troisième édition anglo-saxonne), l’architecture (10 x 10), la photographie (Blink) et le design (Spoon), Phaidon continue sa série de “top 50” avec la peinture. La sortie française de Vitamin P (540 pages, 69,95 euros), dernier ouvrage de l’éditeur anglais bâti sur le principe adolescent de la liste, sort à point. Avec Urgent Painting en 2001 au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Painting Pictures au printemps dernier au Kunstmuseum de Wolfsburg, l’exposition de Francesco Bonami à la Biennale de Venise ou encore l’un des volets nantais de l’anniversaire des FRAC cet été, le sujet est d’actualité. Au-delà de choix forcément arbitraires bien que soucieux d’éclectisme (114 artistes, de Daniel Schlier à Élisabeth Peyton, de Muntean et Rosenblum à Francis Alÿs en passant par le collectif Irwin), sans parler des essais qui se résument à des cartels étoffés, la principale leçon de Vitamin P réside justement dans la médiatisation dont est capable la peinture. Juste retour des choses, affadissement ou, dans quelques cas, illusion engendrée par la mise en page et l’effet de masse du présent ouvrage, sur papier glacé, la peinture semble désormais se consommer aussi aisément que la mode. À regarder donc avant d’aller voir. O. M.
Vitamine P. Nouvelles perspectives en peinture, éd. Phaidon, 352 p., 540 ill., 69,95 euros. ISBN 0-7148-9353-6.
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Vous reprendrez bien un peu de peinture
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°178 du 10 octobre 2003, avec le titre suivant : Vous reprendrez bien un peu de peinture