C’est une approche humaine et inattendue de Rembrandt que Bernard Chambaz propose au fil des pages. Plus qu’une biographie comme il en existe tant d’autres, c’est une surprise à chaque page, des trésors inconnus. On découvre, à travers les yeux de l’auteur, un bourgeois calfeutré dans ses amours ancillaires.
Il ne s’agit ni d’un manuel, ni d’un essai mais d’un regard personnel porté sur un artiste qui a marqué des générations de peintres. Le titre d’Ecce Homo peut surprendre. Mais à y regarder de plus près, c’est comme cela que Rembrandt se présente dans ses œuvres, et surtout dans ses autoportraits. On pourrait presque l’entendre susurrer dans les autoportraits en miroir qu’il a réalisés de sa jeunesse jusqu’à la fin de sa vie : « Voyez comme je suis ! »
Le thème récurrent du livre est la vieillesse ou plutôt le temps qui passe. Ainsi chaque chapitre décline le propos : Rembrandt avant d’être vieux deviendra le Rembrandt devenant vieux, puis le Rembrandt devenu vieux.
Humain, trop humain ? Et pourtant les autoportraits de Rembrandt sont tellement universels qu’on en oublie leur âge.
Bernard Chambaz, Ecce Homo ou l’énigme Rembrandt, Desclée de Brouwer, 120 p., 28 €.
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Voici Rembrandt comme vous ne l'avez jamais lu
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°582 du 1 juillet 2006, avec le titre suivant : Voici Rembrandt comme vous ne l'avez jamais lu