Les premiers mots qui ouvrent l’avant-texte de Vie de David Hockney de Catherine Cusset en décrivent le propos et l’intérêt : « Ce livre est un roman. Tous les faits sont vrais. »
Dès lors, l’entreprise littéraire consiste en un maillage émotionnel, relationnel, qui entrelace les points historiques de la vie de son sujet en une recherche intérieure pour s’approcher de l’être au travers de ses actes. L’autrice, en aveugle, ne sait rien de ce qui se vit, s’émeut à l’intérieur de l’artiste peintre. Elle en connaît l’histoire. Elle en fait le prétexte à l’expression d’une thèse clairvoyante, essentielle et vitale : sa liberté. En cela, le roman semble faire tableau de sa vie d’homme. Son histoire, lorsque l’écrivaine la met en mouvement sur le papier, rejoint le rapport sensible d’un visiteur à un tableau accroché : par un regard, tout de soi investit l’œuvre pour en dégager plus que l’essence. Dans ce degré de liberté, entre deux êtres, deux miroirs, la part de vérité qui peut se dégager passe alors par l’âme et tout l’art de celle qui avec une lumineuse subtilité nous la dépeint.
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Vie de David Hockney
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°736 du 1 septembre 2020, avec le titre suivant : Vie de David Hockney